Voila un autre petit RP de ma part un peu plus long que le précédent mais qui je pense se lie aussi vite
bonne lecture
et n'hésité pas à critiquer ca ne rendra que meilleur
Le Lycéen
Bonjour à tous. Je suis au lycée, j'ai 17 ans. Je ne suis pas le meilleur de la classe mais j'arrive à être dans les 5 premiers depuis mon arrivée dans cet établissement. Je déteste le français, heureusement je n'en ai plus a étudié. Il a fait place à la philosophie. C'est pas forcément mieux... Je préfère les mathématiques et les matières régies par des lois scientifiques prouvées. Je suis comme ça. A part ça je suis un adolescent tout ce qu'il y a de plus normal. J'adore le sport, les filles et être entre amis. Je vis dans une belle maison, avec mes deux parents, et une petite soeur de 6ans. Je m'en occupe très bien, elle est gentille et écoute ce qu'on lui dit. Mes parents travaillent dans la même société, gagne bien leur vie et ont une vie comme tous les couples mariés depuis plus de 15 ans.
Ce matin je vais au lycée comme tous les lundis matins, mais aujourd'hui ça commence plus mal que d'habitude. Je n'ai pas réussis à me réveiller à l'heure, je n'ai pa entendu mon réveil, pourtant on ne peut pas dire que je me sois coucher plus tard que les autres dimanches. Je pars donc avec une heure de retard. J'avoue ne pas être très à l'aise, jusqu'à présent je n'ai pas eu à avoir affaire aux CPE. Comme je l'avais prévu ils ne sont pas les plus gentils du monde malgrès que ce soit ma première fois. En rejoignant ma salle de classe, je me fais bousculer dans le couloir et tombe à terre. J'ai mal au coude mais je ne le montre pas, c'est dejà assez gênant de tomber devant tout le monde. Je toque à la porte de ma salle de classe, j'entends le professeur de maths me crier d'entrer. Lui non plus n'est pas très content de me voir arriver avec plus d'une heure de retard. Je m'assoie à ma place habituelle, au deuxième rang, derrière une blonde très jolie. J'ai mal. Mon coude me fait souffrir, il a tout prit durant ma chute. Mais je n'ose pas demander à aller à l'infirmerie, j'étais dejà en retard si je demandais à sortir en plus, le professeur m'aurait dans le collimateur pendant quelques jours.
Il est seulement 10 heures, je suis seul comme à toutes les récrés. Mes amis sont devant le lycée pour fumer, je n'ai pas envie de me mêler à eux. Alors j'attends. 10H15 la sonnerie retentit et nous retournons en classe. Je me sens seul malgrès mes amis présents. J'ai l'impression de ne pas être des leurs. Je me sens mal ici, mes amis me paraissent faux, mes notes sont bonnes mais ça ne fait pas tout. En cours aujourd'hui je suis passif, je n'ai pas de motivation. J'attends avec impatience 12 heures. Mon estomac commence à crier famine, à cause de mon retard je n'ai pas déjeuner. Vraiment quelle journée, j'espère que ce sera la dernière comme ça.
12 heures, enfin! Je sors du lycée pour aller manger mon casse-croûte comme tous les jours, je vais au petit coin où je suis tranquille pour manger.Oh non! j'ai oublié mon repas dans le frigo. C'est vraiment une journée qui va mal. Je ne pense plus qu'à 15 heures maintenant. Bon que vais-je faire pendant une heure ? Le ventre vide. Je vais marcher un peu.
Cela fait 20 minutes que je marche, je marche à l'instinct, je connais le coin mais je n'ai pas de destination précise. Je veux juste faire passer le temps. Plongé dans mes pensées, je marche depuis 45 minutes, je passe devant une ruelle que je ne connais pas, je suis aller loin apparement, je ne connais pas cet endroit. Je viens de voir un type dans la ruelle, avec une fille. Il m'a regardé avec un regard qui me fait froid dans le dos. Je rebrousse chemin très vite, je cours, je suis essouflé. Devant le lycée je m'empresse de rentrer dans le groupe de mes amis qui fument. Je n'aime pas ça mais j'ai besoin d'être entouré de personnes que je connais. On rentre dans le bahut, comme ils disent, je regarde derrière moi, tout va bien.
Nous voilà en philo, la seule chose que je vois c'est le regard de cet homme. Il avait dans le regard, de la colère et du mépris. Je ne sais pas ce qu'il faisait avec cette fille, j'espère qu'elle va bien. En parlant de fille, je ne vois plus la blonde qui était devant moi ce matin. Tant pis elle doit pas être bien loin, de toute façon je ne la connais pas. Le professeur de philo vient de dire une phrase, la seule que j'ai entendu du cour d'ailleurs, qui disait : « Croyez en ce que vous ressentez, et faites le ressortir ». J'avoue que je n'ai pas tout compris. De toutes manières je n'ai pas la tête à ça.
Ouf ça y est la fin de la journée. Mais je pense encore à cet homme, et à la blonde, je ne l'ai toujours pas revu. Elle a du rentré chez elle. Bon aller pas le temps de rêver j'ai un bus à prendre et à ne pas rater si je ne veux pas rentrer à pied. Je cours, c'est la deuxième fois de la journée, sauf que cette fois je cours pour attraper quelque chose. Il faut croire que de rêvasser et de courir ne va pas ensemble. J'ai raté mon bus. Me voilà parti pour une bonne demi heure de marche. J'ai du mal à en voir le bout, je suis dejà rentré chez moi à pied mais là je trouve que ça fait long. J'ai l'impression de ne pas avancer. Je suis dehors depuis des heures, j'ai froid. Je ne suis toujours pas chez moi.
Pourquoi je ne suis pas chez moi ? Pourquoi j'ai froid ? Où sont mes parents ?
Je viens de les voir. Ils pleurent, Pourquoi? Il y a des flash rouge et bleu, et des bruits très forts. Que fais-je au sol ? Du sang, c'est du sang que je vois ? Bon sang que s'est-il passé ? Répondez-moi. !! Ils ne m'entendent pas, je mégosille pour rien. Mon Dieu je comprends.
Je suis mort.
Vous savez tout ou presque. Vous vous souvenez que j'ai aperçu un homme dans une ruelle, avec une fille. La fille c'était Marie, la blonde devant moi en maths, elle ne connaissait pas cet homme et moi je ne connaissais pas Marie avant aujourd'hui, elle me tient compagnie maintenant, elle est très gentille et pas du tout comme je me l'imaginé. L'homme n'est pas aller très loin après m'avoir tuer car il était drogué et dans un état très second. Les policiers n'ont pas mis longtemps à l'arrêter. J'étais un lycéen, comme vous peut-être, j'ai eu le malheur d'avoir mal commencé ma journée. J'avais dis que j'espèrais que ce serait la dernière comme ça. En fait ça a été la dernière tout court.